A LA TABLE D'AUGUSTE RENOIR

A LA TABLE D'AUGUSTE RENOIR

C'est en terre Provençale entre Cagnes-sur-Mer et Vallauris, que Julie prendra place à la table de Pierre-Auguste Renoir. Figure de proue du mouvement impressionniste avec Monet, Renoir, Degas et Pissarro, Renoir ne lâche jamais ses pinceaux même quand la maladie le rattrape. Dans la forêt de Fontainebleau, il capte la lumière et les moments de vie. Portraitiste de renom, il peint aussi les femmes et notamment Aline Charigot la mère de ses 3 enfants. Pierre-Auguste quoique maigre, prenait plaisir à déguster les plats d'Aline qui avait la réputation d'être un véritable cordon bleu. Quelque fois lorsqu'elle se mettait aux fourneaux, il s'asseyait à ses côtés, prenait un couteau qu'il délassait vite pour ses pinceaux. Il posait alors sur la toile une magnifique nature morte.

Cet itinéraire artistique et gourmand mènera Julie à pousser les portes de Collettes, dernière maison de Pierre-Auguste Renoir. Elle y découvrira ses fameux oliviers pluri-centenaires ainsi que ses bigaradiers aux parfums envoûtants. Elle partira ensuite sur les traces de Pierre-Auguste Renoir, à la découverte du port du Cros de Cagnes où la tradition de la sardine perdure. Julie, aura l'occasion de la cuisiner avec Renée et Gilbert. Enfin Micheline la mènera à Vallauris à la découverte de l'atelier de céramique de la famille Crociani. Un atelier où le savoir-faire se transmet de génération en génération. Après un détour par Bar-sur-Loup pour récolter la fleur d'oranger et réaliser la fameuse fougassette de Grasse, Julie repartira à Cagnes-sur-Mer pour rencontrer Claude Bottero, une passionnée de Renoir qui lui livrera une recette d'Aline : le lapin à l'ail et aux olives. Julie retrouvera enfin le jardin des Collettes pour un banquet entre les oliviers. Au menu : déclinaison de sardines, lapins à l'ail et aux olives et fougassette à la fleur d'oranger.

LIENS UTILES

Le musée Renoir à Cagnes-sur-mer : Pierre-Ausguste Renoir découvre la Côte d’Azur en décembre 1882, alors qu’il est en route pour l’Italie. Quinze ans plus tard, alors que pour des raisons de santé, il recherche la douceur des hivers méditerranéens, il part à la découverte de la côte d'Azur et tombe sous le charme de Cagnes. Il parcourt les alentours et notamment le domaine des Collettes, une exploitation riche d’oliviers multiséculaires, d’orangers et de pins. Situé sur une colline le domaine jouit d’un panorama exceptionnel, embrassant le village médiéval du Haut‐de‐Cagnes. Conquis par la magie des lieux, Renoir s’en porte l’acquéreur en 1907 afin de sauver les oliviers alors menacés d’abattage. Ce domaine est aujourd'hui un musée que l'on peut visiter toute l'année.

Jacques Renoir est l’arrière petit-fils du maître et le petit-fils de Pierre Renoir. Il a habité à Cagne-sur-mer jusqu’à ses 17 ans et passait son temps aux Collettes qui était alors la résidence de son grand-oncle “Coco”. Attiré par l'image et le cinéma, il a été l’assistant des plus réputés directeurs photos et des metteurs en scène (Claude Sautet, Granier Deferre, Edouard Molinaro...). Sa curiosité à découvrir le monde l'a également entraîné dans le sillage de la Calypso et Cousteau pour 7 années à filmer et réaliser les épisodes de la fameuse série TV. Depuis 2005, il a renoué avec la photographie plasticienne en une démarche intitulée « Au-delà du Regard ». Il travaille ainsi sur différentes thématiques : ateliers d’artistes, les oliviers de Renoir, le nu, l’ombre et la lumière, croquis de voyages, le relief, la danse et le mouvement. Des expositions se succèdent en France et à l’étranger : https://jacquesrenoir.com/ 

Pauline Renoir, fille de Jacques, Pauline est aujourd’hui journaliste et présentatrice TV. Très attachée à sa région et son histoire familiale, elle est ravie de faire découvrir le jardin d’Aline à Julie.

Claude Montserrat est poète et philosophe. Agrégée de philosophie et Docteur en Lettres, elle unit toujours la réflexion métaphysique à la densité de l’expression poétique. La question centrale qui occupe sa recherche est la question de l’être. C'est dans le jardin des Collettes qu'elle a rencontré son mari Jacques Renoir.

Emeric Pinkowicz est passionné d’histoire et de châteaux-forts depuis le plus jeune âge. Ému de pouvoir transmettre les valeurs du patrimoine à Elbeuf, puis à Boulogne-Billancourt, il est depuis 2017 le conservateur du musée Renoir et du Château-musée Grimaldi : https://ville.cagnes.fr/musee-renoir/infos-pratiques-musee-renoir/

Marcel Montiel est un gendarme à la retraite. Il préside aujourd’hui l’association San Peire deï Pescadou dou Cros. Grand connaisseur de toutes les traditions du Cros-de-Cagnes, il aime les partager pour les faire perpétuer : https://www.sanpeire.fr/ 

Antoine Saissy est l'un des derniers pêcheurs du Cros-de-Cagnes. Un métier qui se transmet de génération en génération. C'est aujourd'hui sa fille qui s'occupe de vendre la pêche du jour dans sa petite halle sur le port.

Gilbert Perini est dessinateur d'architecture à la retraite. Napolitain d’origine, il a grandi au Cros-de-Cagnes. Sa famille est arrivée d’Italie pour pêcher la sardine abondante à l'époque. Véritable figure locale, il est membre de l'association San Peire deï Pescadou dou Cros avec qui il aime partager la tradition locale. Lors de chaque rassemblement, il se met aux fourneaux et cuisine directement sur le port.

Renée Perini est la femme de Gilbert. Niçoise d'origine, sa grand-mère a été l'un des modèles de Renoir. Elle aussi membre de l'association San Peire deï Pescadou dou Cros, elle aime accompagner Gilbert lors des rassemblements sur le port.

Milène Servelle est photographe d’architecture. Arrivée sur la Côte d'Azur il y a quelques années, elle c'est lancée comme exploitante agricole. Elle procède désormais chaque année à la cueillette des olives en hiver mais aussi de la rose et de la fleur d’oranger au printemps. Des récoltes qu’elle effectue sur plusieurs parcelles de particuliers, mais aussi dans des lieux extraordinaires tels que la Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat ou le domaine des Collettes. C’est donc Milène qui veille aujourd’hui, sur les fameux oliviers et bigaradier des Renoir. Grâce à cette démarche,  les visiteurs du musée peuvent déguster des pâtes d’olives mais aussi des confitures d’oranges amères ou même acheter des flacons d’eau de fleurs d’orangers.

Gérard Crociani est artisan potier à Vallauris. Dans la famille Crociani, la passion de l'art et de la céramique se transmet de père en fils. Il y a donc l’arrière-grand-père, Emile, un peintre reconnu, le grand-père, Francis, l'un des maîtres à penser de la création céramique vallaurienne, le fils Gérard et enfin Antoine, fils de Gérard qui se forme lui aussi à l’art de la céramique. Avec son fils, Gérard développe donc aujourd'hui son savoir-faire et sa création, et propose sa vaisselle aux restaurants de la région mais aussi à des chefs de grand renom tels qu'Alain Ducasse.

Claude Bottero est la trésorière de l’association des “amis du musée de Renoir”. Un groupe de passionnés du peintre, toujours à la recherche de nouvelles œuvres ou archives pour alimenter les expositions du musée. En tant que Cagnoise d’origine, Claude connaît les Collettes comme sa poche. Dès le plus jeune âge, elle s’amusait avec ses amis entre les oliviers du jardin. Elle voit d’ailleurs le domaine de sa fenêtre de salon, une manière d’être toujours proche “de son Renoir”, comme aiment à lui dire ses amis.

Béa Corteel alias YATO a eu très tôt un goût prononcé pour les couleurs chatoyantes, les pigments, les carnets de croquis. Après une formation en Histoire de l’Art, puis en design graphique, cette parisienne élevée dans un milieu artistique a travaillé sur les tendances dans la mode, mais elle rêvait déjà d’artisanat, de travail manuel et de décoration. Elle découvre alors la peinture sur porcelaine et a un coup de foudre immédiat pour cette technique ancestrale et ce matériau de luxe. Elle souhaite donc le dépoussiérer et le remettre au goût du jour. Elle installe alors son atelier, à Cannes, au bord de la mer. C’est donc en Provence qu’elle chine de la porcelaine vintage et imagine ses propres collections à la fois raffinées et originales. Béa peint ses décors à la main autour du décor original de la pièce chinée. L’idée étant de faire fusionner les deux décors.

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