Avis de tempête dans les assiettes ! Ce mois-ci, je vous propose de larguer les amarres et de remonter quelques courants en quête de vertébrés aquatiques aux charmes inavoués. Rassurez-vous, il n’est pas utile d’avoir le pied marin pour se délecter des multiples occupants de nos eaux douces ou salées. Séducteur puissant, le poisson fait chavirer les cœurs avec ses notes plus ou moins iodées et sa chair plus ou moins dense.
En plus de faire gustativement l’unanimité, le poisson dépasse les superficialités. En effet, cet habitant recèle de vertus qui en font un compagnon indispensable de notre bonne santé. Chargé de protéines, d’oméga 3, mais aussi d’oligo-éléments, qu’il soit maigre ou gras, il veille au fonctionnement optimal de nos cellules qu’il protège avec dévotion.
J’ai toutefois observé que l’affection qu’on lui porte est rarement à la hauteur de la cuisine qu’on en fait. Non pas qu’il soit un met réservé, bien au contraire, mais cuisiner le poisson peut apparaître compliqué. Bien sûr, les grands restaurants proposent de formidables adaptations qui nous font immédiatement saliver, mais qu’en est-il pour la cuisinière qui souhaite réaliser une recette goûteuse et accessible ? Eh bien moi, je vous assure que cuisiner le poisson n’a rien d’alambiqué ! Les quelques recettes que je vous suggère sont même là pour vous le prouver.
Ainsi, mon pavé de lieu jaune à la bière se délecte de cette fameuse boisson céréalière. Mon curry de lotte aux poireaux et aux amandes nous entraîne un instant sur la route des épices, tandis qu’à défaut d’être en colère, mon merlan en filet aux amandes offre une version marginale du poisson en croûte.
En espérant que la pêche aura été bonne, venez plus souvent puiser dans mes filets les recettes qui mettent le poisson en plat du jour !